Mis à mal dans les récents rapports de l'Organisation Mondiale de la Santé notamment, le diesel a trouvé un défenseur en la personne de PSA.
Chahuté ces derniers temps par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), et par quelques hommes politiques, le diesel a trouvé son défenseur luxe, PSA. Le constructeur a en effet défendu son "fonds de commerce", rapporte le site Latribune.fr. Il y répond notamment aux attaques de l'OMS certifiant que les diesels sont dangereux pour la santé, ainsi qu'aux déclarations de certains politiques désireux de voir le diesel banni des centres-villes. D'après le groupe français, ces études ont été menées "sur des diesels des années 60 à 90, avant les premières normes et avant les filtres à particules", souligne Guillaume Faury directeur du secteur Recherche et développement de PSA, à Latribune.fr.
"Les particules existent partout !"
Pierre Macaudière, spécialiste des systèmes de dépollution de PSA, explique: "les rejets de particules dans l'air par centimètre-cube de 3-4 millions à moins de... 3.500, soit le même niveau que dans une pièce d'habitation propre" et insiste sur le fait que les investissements consentis dans le domaine sur les dix dernières années seraient perdus en cas d'interdiction de ce type de carburant dans les villes. Il insiste également sur le fait que les diesels modernes rejettent moins de CO2 que leurs équivalents essence. Enfin, l'argument industriel est brandi, PSA précisant que ses moteurs HDi sont tous fabriqués en France.
source: autoplus