On ne change pas une recette qui marche. BMW a appliqué ce principe à la lettre pour la seconde Mini conçue sous son ère. Et pour cause : en six ans, il s'est vendu 875 000 Mini, contre 600 000 prévu initialement. Résultat, BMW n'a voulu prendre aucun risque pour son renouvellement. Ligne ramassée, pare-brise droit, grands phares ronds, il est ardu de distinguer les deux générations de Mini. Si le look ne change guère, ses dessous sont entièrement nouveaux. Nettement plus confortable, beaucoup mieux motorisée, elle permet d'envisager de longs trajets sans souci. Quitte à perdre un peu de ce qui plaisait à certains fans, notamment son comportement de kart. A l'intérieur, il faudra toujours composer avec un habitacle étriqué et un coffre minuscule. La croissance de 6 cm a surtout profité à la sécurité passive. Pas de révolution pour la planche de bord : le design retro fait toujours la loi, avec un compteur encore plus gros au centre. Mais bien qu'améliorée, la finition est toujours perfectible.
Sous le capot, les moteurs conçus avec PSA sont très convaincants. Dynamique, surtout en ville, souple, volontaire, le 1,6 l 120 ch de la Cooper remplit sa mission à merveille. L'agrément est réel, aidé par une boîte bien étagée. Mais se paie à la pompe : avec plus de 7 litres sur autoroute et en ville. Enfin, le nouveau modèle monnaye son charme au prix fort : 18 800 euros pour un équipement juste correct. En avril, elle sera plus abordable en version One avec un moteur essence 1,4 l de 95 ch, s'affichant à partir de 15 900 euros .
Fiche technique :
Dim. : 3,69 x 1,68 x 1,40 m (L x l x h).
Coffre : 160 litres.
Moteur essence 1,6 l 120 ch (7 ch fiscaux).
Consommation mixte : 5,8 l/100 km.
Emissions CO2 : 139 g/km.
Prix : 18 800 euros
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