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Barack Obama a annoncé le dépôt de bilan Chrysler, et dans le même temps son alliance avec Fiat. Cet accord avec l'italien doit non seulement assurer la survie de l'Américain, mais aussi faire de lui le 6e constructeur mondial. L'opération de sauvetage prévoit une prise de participation initiale de Fiat de 20% dans le capital de Chrysler. Elle peut aller jusqu'à 35%. Le gouvernement américain prendra 8% des parts (une intervention historique de sa part dans l'industrie auto). 2% seront accordés au gouvernement canadien. Le gouvernement américain s'est dit prêt à accorder 8 milliards de dollars supplémentaires à la survie de Chrysler, pendant la procédure de dépôt de bilan et après.
Aucune suppression de postes?
Selon de hauts responsables de l'administration, le plan ne devrait entraîner ni suppressions d'emplois, ni fermetures immédiates d'usines. Le patron de Fiat, Sergio Marchionne, a estimé jeudi que l'accord conclu avec l'Américain Chrysler allait permettre au groupe automobile italien d'être "plus fort" et plus international en lui permettant de revenir sur le marché américain. Chrysler, grâce au savoir-faire technologique du constructeur italien, devrait "apprendre" à construire dans les usines américaines de nouveaux véhicules consommant moins et répondant mieux à la demande du moment.