07 Fév 2007, 14:21
07 Fév 2007, 19:41
08 Fév 2007, 18:19
10 Fév 2007, 14:50
source Caradisiac
A l’heure où les candidats à la prochaine élection présidentielle se dévoilent progressivement, les automobilistes commencent pour leur part à s’interroger sur l’opportunité de payer leurs infractions.
Même si attendre l’arrivée d’un nouveau président au pouvoir peut sembler une bonne solution, l’examen des différentes politiques récentes en matière de sécurité routière et des dernières élections prouve le contraire.
Ainsi, Dominique Perben, le ministre des Transports avait appelé, il y a quelques mois, les candidats à la présidentielle à se prononcer contre toute promesse d'amnistie. « Les automobilistes ne devraient pas s'attendre à une amnistie des infractions routières à l'occasion de l'élection présidentielle car cela pourrait avoir des conséquences catastrophiques sur leur vigilance au volant » avait déclaré l’ancien Garde des Sceaux. Des déclarations qui trouvent un écho tout particulier auprès des associations des victimes de la route qui sont, bien évidemment, favorables à une absence totale de clémence.
Pour trouver un autre indice, il suffit de se reporter à la précédente élection présidentielle. La loi d'amnistie adoptée en juillet 2002 après la réélection de Jacques Chirac avait été très restrictive. Elle avait exclu tous les délits routiers (conduite en état d'ivresse, délit de fuite, excès de vitesse) et même certaines contraventions comme le défaut de port de la ceinture de sécurité ou la conduite avec un téléphone portable. En revanche, les contraventions pour stationnement interdit ou gênant avaient été amnistiées.
Les candidats à l'élection présidentielle vont donc sans doute devoir se prononcer sur cette délicate question. A l’heure actuelle, seul un candidat ne cache pas son opinion à ce sujet ; il s’agit de Nicolas Sarkozy qui a ouvertement déclaré être contre tout principe d’amnistie. Le président de l’UMP a même indiqué vouloir la supprimer purement et simplement.
Pour les autres, c’est l’inconnu, notamment pour Ségolène Royal qui semble peu concernée pour l’instant par les problèmes de sécurité routière. Les promesses électorales sur ce thème ne devraient pas tarder et Caradisiac vous proposera avant la présidentielle le point de vue de tous les candidats sur ce sujet.
Déjà, en juillet 2002, lors des débats à l'Assemblée, socialistes et centristes s'étaient pour la première fois déclarés hostiles au principe même de l'amnistie. Victorin Lurel (PS, Guadeloupe) avait ainsi lancé dans l'hémicycle : "Il n'y a pas d'infraction mineure au Code de la route." A droite, seul Thierry Mariani, député UMP, avait pris la parole pour saluer l'amnistie des contraventions.
En attendant de savoir à quelle sauce, vous allez être mangé, nous vous conseillons donc de ne pas trop jouer la montre et de régler, comme tout bon citoyen, vos infractions. Les temps ont changé, il faut bien se le dire.
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