PSA a annoncé hier en fin d’après-midi qu’il allait rappeler plus de 100.00 véhicules, des C1 et des 107 produites entre février 2005 et août 2009. Ces modèles ont été produites dans l’usine tchèque de Kolin, une usine que PSA partage avec Toyota. Or c’est le Japonais qui gère les chaines de production et PSA souhaite se prémunir de tout problème concernant des pédales d’accélérateur. Problème dont souffrent des modèles Toyota. "PSA mènera à titre préventif une campagne de rappel sur ces véhicules, sur les versions qui pourraient avoir le même défaut de pédale" a indiqué un porte-parole du groupe.
Préventif
"Une partie de la production est concernée car selon les versions, essence ou diesel, ce n'est pas le même type d'éléments" a ajouté le porte-parole. Ce rappel préventif ne concerne que 10% des C1 et 107 en circulation. Pour le moment, aucun défaut n’a été avéré sur ces modèles. Mais du côté des syndicats, cette campagne de rappel va plus loin qu’un simple défaut de fabrication, il s’agit d’une erreur de stratégie. "Ce rappel de véhicules illustre les limites du toyotisme" dénonce le syndicat CGT de Peugeot Sochaux, soit une production avec "le minimum de temps d'étude et de conception, de moyens, de personnel et de salaire".
Plainte aux Etats-Unis
Toyota continue lui sa descente aux enfers. Plusieurs plaintes ont été déposées aux Etats-Unis par des conducteurs concernés par le rappel massif. Les deux avocats qui ont porté l’affaire devant les tribunaux affirment avoir été "contactés par des centaines de propriétaires de Toyota, y compris la famille d'un homme tué dans un accident de la route". "Cette plainte en nom collectif affirme que, du fait de ces rappels, les propriétaires de Toyota ont perdu l'usage de leur véhicule, et souffert, entre autres choses, de pertes financières et d'un choc émotionnel grave" ajoutent les avocats, qui pointent également une publicité mensongère (selon eux) de Toyota sur la sécurité de ses véhicules.
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