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Dernier rejeton de la gamme, la Corsa porte la famille OPC à une demi-douzaine de membres. Avec une palette de puissances comprises entre 180 (Meriva) et 280 chevaux (Vectra).
Annoncée sur le marché pour avril, la Corsa OPC reçoit le même moteur 1,6 l turbo que le minispace précité, mais gagne 12 chevaux au passage (192 au total), histoire de titiller la crème de la catégorie, Renault Clio Sport en tête. Et vu le poids limité de cette boule de nerfs (1200 kg), la concurrence a de quoi trembler.
Départ en fanfare
Aux dires d’Opel, la nouvelle Corsa entame sa carrière sur les chapeaux de roues. Un succès que la version OPC devrait conforter avec un apport annuel de 3000 unités environ. Et pour tout dire, la Corsa la plus musclée ne déçoit pas. Visuellement d’abord, difficile de lui résister. Quant au contenu, il est à coup sûr en rapport avec le prix.
Si la Corsa OPC en offre beaucoup, c’est avant tout au chapitre des performances: 7,2s de 0 à 100 km/h, 6,7 s en reprise de 80 à 120 km/h sur le cinquième rapport et une vitesse maxi de 225 km/h, voilà qui compose un menu sportif fort alléchant.
Mais à tempérament bouillant, il faut aussi répondre par un freinage mordant. Et sur ce point également, la Corsa ne déçoit pas, en vertu de quatre disques généreusement dimensionnés et de pneumatiques largement agrippés au sol.
Les étriers de freins «bleu OPC» s’exhibent à travers les minces rayons des jantes spécifiques. Et si cette couleur sied parfaitement au petit bolide, le client peut tout de même choisir parmi d’autres coloris de carrosserie.
Un moteur saisissant!
Que ce soit sur circuit, sur autoroute ou dans les lacets d’un col, le 1,6-l turbo se plie volontiers à un pied droit offensif. Remarquable de spontanéité, il délivre son couple maximal de 230 Nm de 2000 jusqu’à 5000 tr/min. Et c’est sans compter avec l’overboost, qui mobilise temporairement 266 Nm pour les dépassements.
Reste que l’OPC supporte de bonne grâce la conduite paresseuse, coude à la portière. Et tant qu’on ne laisse pas le compte-tours tomber en dessous de 2000 tr/mn, le 4-cylindres reste toujours disponible, aussi vigoureux qu’un 3-l «atmo» dès l’instant où on le sollicite. Il faut décidément rester collé aux rapports les plus longs pour ressentir un manque de puissance dans les virages serrés.
Le turbocompresseur offre une pression de suralimentation maximale élevée de 1,3 bar mais préserve un niveau acoustique relativement modéré. Le moteur conserve toutefois une tonalité agréable en toute situation.
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