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Bon O.K., l'industrie automobile française n'est pas tout à fait au top de sa forme... Pour s'en convaincre, il suffit d'admirer la bouille quelque peu décomposée de Carlos Ghosn au moment de présenter les résultats financiers du Groupe Renault-Nissan pour l'année 2006...
Et pourtant, le secteur automobile continue de faire rêver les jeunes diplômés... tout comme le secteur automobile demeurent friant de jeunes ingénieurs tout juste sortis des bancs de l'école... enfin plus précisément, des Grandes Ecoles !
PRODUCTION
Pour un jeune ingénieur pétri de talent et d'ambitions, la voie royale pour accéder à la Direction Générale ressemble à peu près à cela :
1/ Piloter un atelier
2/ Piloter une usine
3/ Accéder au rôle de Grand Patron
Le plus simple, et le plus sage, pour satisfaire une telle ambition c'es de passer par la case Grandes Ecoles d'Ingénieurs idéalement l'Ensam, Centrale Lyon ou Centrale Lille. Toutefois, le secteur demeure ouvert aux meilleurs étudiants d'Ecoles à la réputation un peu plus modeste telles l'Insa de Lyon ou l'Eni de Tarbes.
Enfin, l'Estaca, une école privée de Levallois-Perret, place près de 70% de ses diplômés dans l'automobile. Le tout, c'est d'y entrer : 180 places pour presque 1000 demandes annuelles.
R&D
Alors là, on commence à approcher du fin du fin, de la crème de la crème... La Recherche et Développement, c'est évidemment le graal de tous les ingénieurs. Pour y arriver à coup sûr, rien de plus simple : faire parti des 60 reçus de l'Enspm de Rueil-Malmaison (bon d'accord, il y a près de 300 candidats au départ des sélections... mais quand on veut...). Une fois ce diplôme en poche, on peut regarder l'avenir serreinement puisque même en période de gel des embauches, les constructeurs français s'arrachent les diplomés.
Plus généralistes au départ, les Ecoles d'Ingénieurs offrent également de sérieuses chances de réussite, notamment l'Ensam de Lille, H.E.I. (une seule école en france, à Lille également), l'Insa de Rennes ou encore l'Insen... de Lille ! Amis Nordistes, le monde de l'automobile vous tend les bras !
Enfin, il reste l'option de l'école spécialisée comme l'avait choisi Bernard Dudot (premier conseiller de Flavio Briatore, Renault F1), sorti tout droit de Supméca.
DESIGN
Avoir un talent fou pour le dessin et une imagination à toute épreuve sont, bien évidemment, des talents absolument nécessaires pour viser un poste de designeur... mais cela ne suffit pas ! Une fois encore, l'Ecole d'Ingénieur est un prérequis indispensable.
L'Ecole Olivier de Serres à Paris est celle qu'avait choisi Anne Ascension, Directrice Design de General Motor.
L'institut supérieur de design de Valenciennes dont 5 diplômés intégrent tous les ans les équipes de Renault.
Et pour finir, histoire de s'assurer la qualité de la main d'oeuvre, Renault et PSA ont sollicité conjointement le Lycée Diderot de Paris pour la création d'une formation technique en 2006 (niveau BAC+3)