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[molodoy]

Quel rapport entre la grippe H1N1 et l’automobile au quotidien?

La transmission! (Et sans jeu de mot, s’il vous plait!) Vous êtes chez un loueur de voitures, vous faites réparer ou entretenir votre auto chez votre garagiste, vous essayez un véhicule chez un concessionnaire, vous prêtez ou vous vous faites prêter une voiture, vous faites du co-voiturage ou emmenez belle-maman chez le médecin…Bref, autant de situations qui augmentent sérieusement les risques de transmission du virus de la grippe. Aussi, n’oubliez pas en complément d’une bonne aération de votre véhicule, de veiller à la bonne application des principes de précaution suivants.

Pourquoi parle-t-on de Pandémie ?
Après avoir été baptisée "grippe porcine", "grippe mexicaine", puis à la demande de l’Organisation mondiale de la Santé "grippe A H1N1", nous nous préparons à faire face à une pandémie, c'est-à-dire à une extension rapide du virus sur plusieurs continents.
Les virus de la grippe, appelés virus Influenza, sont en perpétuelle évolution et mutation. Régulièrement des « nouveau-nés » font surface, c’est le cas de ce virus A H1N1.

A nouveau virus grippal, plus grande vulnérabilité de notre part (aucun d’entre-nous ne l’a jamais croisé avant le début de l’épidémie), et plus grande facilité d’extension de personnes à personnes, de continents à continents.

Est-ce grave ?
Il est difficile d’avoir des chiffres précis sur l’épidémie actuelle, l’ensemble des cas ne pouvant pas être recensé : la plupart des patients sont traités par leur médecin de ville, d’autres ne présentent que peu de symptômes et ne consultent aucun médecin, d’autres enfin ne ressentent aucun symptôme. Il est donc difficile de connaître avec précision le nombre de personnes touchées

Sur ce qui a pu être observé au Mexique et plus récemment en Australie, la très grande majorité des cas sont bénins et guérissent spontanément.
Il est toutefois vrai que certaines personnes plus fragiles, du fait de leur âge ou d’une pathologie pré-existante, sont plus exposées à des formes graves.

Il est difficile d’avoir des chiffres précis sur l’épidémie actuelle, l’ensemble des cas ne pouvant pas être recensé : la plupart des patients sont traités par leur médecin de ville, d’autres ne présentent que peu de symptômes et ne consultent aucun médecin, d’autres enfin ne ressentent aucun symptôme. Il est donc difficile de connaître avec précision le nombre de personnes touchées

Sur ce qui a pu être observé au Mexique et plus récemment en Australie, la très grande majorité des cas sont bénins et guérissent spontanément.
Il est toutefois vrai que certaines personnes plus fragiles, du fait de leur âge ou d’une pathologie pré-existante, sont plus exposées à des formes graves.

Comment réagir face à ce virus ?
Il convient, avant tout, de conserver son sang-froid et beaucoup de bon sens :

- Avoir les mains propres. Cette idée n’est pas nouvelle. Penser à se laver les mains plusieurs fois par jour (à l’eau et au savon sera déjà très bien) et veiller à l’hygiène des mains de nos petits chérubins à leur retour de l’école.
- Utiliser des mouchoirs en papier et les jeter proprement ; un geste simple relevant du bon sens.
- Mettre la main devant sa bouche avant d’éternuer, une règle élémentaire de politesse (sans oublier de se laver les mains…) ;
- Etre prudent face à une personne malade ou grippée afin de ne pas lui apporter des germes supplémentaires et ne pas se contaminer soi-même.

Les masques ?
Il en existe de deux types :

1/ ceux qui protègent une personne saine (un médecin par exemple) au contact d’un malade. Ce sont des masques filtrants appelés masques FFP2.

2/ ceux qui limitent la projection des postillons vers l’extérieur et qui sont donc destinés aux personnes malades (ou supposées telles) afin qu’elles ne contaminent pas leur entourage. Ces masques barrière sont appelés masques chirurgicaux.

Et les traitements antiviraux ?
Face à la grippe le premier traitement est un traitement symptomatique, c'est-à-dire qui fait face aux symptômes : les antipyrétiques (médicaments pour faire baisser la fièvre) d’abord et avant tout. Parfois, cela suffit.

Dans certains cas, le médecin peut y ajouter un traitement anti-viral (par exemple le Relenza® ou le Tamiflu®) dont l’objectif est de limiter la pénétration du virus dans l’organisme. Il convient donc d’y recourir précocement si l’on souhaite un maximum d’efficacité.

Et la campagne de vaccination ?
Annoncée par les pouvoirs publics, la campagne de vaccination a pour objectif de diminuer l’impact de ce nouveau virus sur la population afin, bien sûr, de protéger individuellement chacun d’entre nous, mais également afin de diminuer l’impact collectif de ce virus sur l’activité économique industrielle et commerciale.

L’autorisation d’utilisation de ce vaccin (autorisation de mise sur le marché) et les derniers contrôles (essais cliniques) sont en cours afin de disposer d’un produit efficace et aux effets indésirables maîtrisés au mieux.
Cette campagne de vaccination pourrait débuter fin octobre en privilégiant, dans un premier temps, les personnes les plus fragiles et les personnels de santé.

En conclusion, il convient d’être prêt, de connaître et appliquer les gestes simples qui freinent la propagation du virus et de ne pas voir dans cette pandémie autre chose que la circulation d’un virus de la grippe.

Crédits
Docteur Christophe Bayen
Croix-Rouge Française de Paris


source: autoplus